Le Déluge : preuves archéologiques

 

Conférence donnée à l’Université du Temps Libre d’Avignon (Théâtre de l’Étincelle)

Le 17  et le 24 novembre 2016

 

Le mot déluge évoque dans notre esprit le souvenir de l’Arche de Noé. Mais ce récit ne se réduit pas uniquement à celui de la Bible., d’autres lui sont antérieur.

Dans l’Epopée de Gilgamesh, il est également question d’un homme qui a vécu avant et après une gigantesque inondation, le sage et immortel Uta-Napistu, que le roi Gilgamesh veut à tout prix rencontrer pour connaître le secret de son immortalité : le récit du Déluge est identique et sera repris bien plus tard par les scribes de la Bible (voir le détail dans le chapitre suivant).

Comparaison entre les récits du Déluge : suérien et de la Bible.

Le texte sumérien de l’Épopée de GILGAMESH est écrit en Akkadien, langue diplomatique et de cour de l’époque d’Assurbanipal. La version originale dans laquelle il figurait sur les tablettes cunéiformes découvertes dans la bibliothèque de Ninive remonte en fait au roi Hammurabi, soit vers 1800 av JC. car un second exemplaire fut découvert à Babylone dans sa capitale. Ce premier roman de l’humanité fut à l’époque un véritable Best-seller ! Les Hittites et les Égyptiens importèrent des tablettes et les traduisirent dans leurs langues respectives.

La onzième tablette de l’exemplaire de Ninive raconte le voyage réalisé par le roi Gilgamesh pour aller demander le secret de l’immortalité à Utanapishtim (le Noé de la Bible), le seul survivant de déluge.

Pour faciliter la comparaison, les textes sumériens et biblique du Déluge ont été mis sur deux colonnes. Les scribes de la Bible ont manifestement, quelque 1 000 ans plus tard, réalisé un véritable copié-collé !

Voici les deux textes :